Au Canada, on jette quelle quantité de vêtements par année tu crois ?
955 000 tonnes1
Ça fait pas mal de chandails qui prennent leur retraite avant l’heure, hein ?
Pourtant, à une époque où les consommateurs se tournent de plus en plus vers des solutions écoresponsables, il est temps de se poser les bonnes questions. En tant que boutique en ligne privée québécoise, Sapiens Futé favorise l’économie circulaire, l'achat local, et les vêtements durables pour répondre à cette réalité alarmante.
Qu'est-ce que la durabilité émotionnelle ?
Chez ma grand-mère, il y avait toujours un gros sac de linge usagé dans le salon, un peu comme si c’était son propre Village des Valeurs maison. Des vêtements en excellent état, mais qui avaient juste besoin d’un peu plus d’amour. On parle ici de "durabilité émotionnelle" — ou en d’autres mots, combien de temps on veut encore porter un morceau avant qu’il perde son charme. Chaque visite chez grand-maman était donc l’occasion parfaite de « magasiner » gratuitement des trésors en quête d’un nouvel amour. Aujourd’hui, les sites de revente, les boutiques en ligne écoresponsables, et les plateformes de liquidation ont remplacé les sacs dans le salon. Par contre, la durée de vie des vêtements en a pris pour son rhume : elle n’est plus que de 3 ans et seulement 8% des vêtements sont réutilisés2.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, on achète maintenant 60 % plus de vêtements que nos parents… mais on les porte seulement la moitié du temps. C’est pas très écolo, ça !
Mais pourquoi donc ?
Ah, le bon vieux capitalisme : il faut faire rouler l’économie. Comme la chanson dit : « Pour boire, il faut vendre! ». Pis, comme humain, on aime bien « the next big shiny thing ». Résultat : la roue tourne, pis les dépotoirs se remplissent. Heureusement, de plus en plus de gens se tournent vers les boutiques en ligne qui favorisent les pratiques du "slow fashion" au Québec et l’achat rationnel plutôt qu’impulsif.
On fait quoi maintenant ?
Première étape : réaliser qu’on peut faire mieux. Aimer tes vêtements un peu plus longtemps, c’est non seulement bon pour l’environnement, mais aussi pour ton portefeuille. Prolonger la durée de vie des vêtements de neuf mois, ça pourrait réduire les empreintes de carbone, d'eau et de déchets de 20 à 30 %1.
Avant de passer à la caisse pour un nouveau morceau, demande-toi donc :
- J’en ai-tu vraiment besoin ?
- Est-ce que je risque de me tanner rapidement de ce vêtement ?
- Est-ce que ça s’agence avec ce que j’ai déjà dans ma garde-robe ?
- Est-ce que le rapport qualité-prix fait du sens ? Parce qu’un vêtement pas cher, souvent, c’est du Fast Fashion qui va se désintégrer après quelques lavages (pis ça, je t’en reparlerai dans un autre billet).
Pis tiens, jette un coup d’œil aux matériaux, à la fabrication, pis à l’entretien recommandé. Un vêtement bien fait, c’est un investissement, pas juste une dépense.
Vêtements de qualité : une question de perspective
Un bon vêtement, c’est un investissement. On peut maintenant trouver des vêtements pour femmes abordables, issus de magasins de liquidation en ligne comme Sapiens Futé. Cela permet de consommer mieux, sans compromis sur le style ni sur les valeurs. Acheter local, c’est aussi soutenir l’économie québécoise tout en limitant l’empreinte environnementale.
Comme on dit chez nous, une fille avertie en vaut deux! À ta prochaine session de magasinage en ligne, pense à l'impact de chaque achat. Parce que oui, un simple chandail peut faire une grande différence.
1_ Le gaspillage vestimentaire, proposition de partenariat entre les OBNL de la récupération et du réemploi du textile et l’agglomération de montréal